Who would’ve thought…

Just so you can understand my recent despair, I broke my camera. The lack of inspiration, originating from a “Why the F%@k would someone throw their bag (with their camera inside) over a fence?!?”, has resulted in a lack of posts… I do apologize.

To break the ice, here is a light-hearted and very visual post. Hope you will enjoy!

Ever since I began my adventure away from home, I’ve made it a weekly activity to roam around in various food markets. I’ve come to two conclusions:

1- Even though they are constantly over-crowded and always überlively, a visit through the market will allow you to strip a town down to it’s core, and really see it for who it is.

2- You always discover something new and exciting!

The following is a gathering of  “local market food” I’ve grown very fond of .

Oysters- Because you can chuck'em right then & there

Chanterelles

Chocolate décolté

Iberic Madness

Seasonal veggies

Atlantic Mackerel

Sea Urchin

Just because it looks pretty! 🙂


Tapas… really, a lid!?!

Grilled calamari- Cuines Santa Caterina

Tapas.

The meaning of “tapa” is a lid or a cover. Legend has it that a long time ago in Spain, they would serve a slice of cheese or ham when you ordered a drink to cover it…Was it to keep out the flies, hide the smell of bad wine, or insist on one to eat before drinking wine??? No one really knows…

But one thing is sure: tapas come in various shapes and tastes. They are the element of cuisine that defines Spanish culture. They are not a meal, nor are they a starter; they are simply a dish in a smaller portion.

And just when I thought I’d had enough tapas over the last 3 weeks, I discover this place: La Cuines Santa Caterina in Barcelona.

We start off with a glass of vino blanco: Torres Vina Esmeralda, a mix of Moscatel and Gewürztraminer. Light and fresh! And dive into the menu: grilled calamari, fried little fish (thinking they were smelt), iberic ham, bread with tomato seeds, a spanish tortilla, grilled artichoke and braised cipollini, marinated sardines on toast, patatas bravas, croquettes and some olives… Our feast leads us to order not two but three more glasses of wine, and before I know it not only are my taste buds completely and utterly satisfied, but I am now fluent in catalan!!!

Sardines- Cuines Santa Caterina

 

 

Pescaditos fritos- Cuines Santa Caterina

 

 

Alcachofa y cebollas a la plancha- Cuines Santa Caterina

So if ever you are in the area of the Santa Caterina Market, I highly suggest you take a seat at the bar, order something to drink and chow down some tasty tapas. And these aren’t the ones you’d use to cover your drink!

 

Where: Mercado Santa Caterina, Avenida Francesc Cambo, 16, Ciutat Vella, Barcelona

Prices: At the bar, very affordable! Each serving of tapas ranges 2-4 Euros. For 2, definitely under 30 Euros, with  2 glasses of wine and 5 tapas to share.

Ambiance: Laid-back and very trendy! Located in the Santa Caterina market, the Cuines Santa Caterina benefits from really high ceilings with wooden and metallic beams. A huge library with wine bottles covers one wall, on the other, they grow their fresh herbs. Everything is wooden, metallic, or alive: they even have trees inside. Gorgeous!

Roanne, délicieuse à s’en lecher les babines!

La récente visite de nos amis français m’a permis de replonger dans des souvenirs forts agréables qui ont eu lieux lors de notre séjour à Roanne. Voici donc un premier essai sur une série de trois, qui relate une expérience gastronomique atypique. Alors qu’ils reprennent le travail à la Maison Troisgros cette semaine, je voulais en leur honneur partager mes impressions d’une soirée exquise lors de laquelle nous avons eu le privilège de savourer ce que la maison avait à nous offrir.

Au coeur de la ville de Roanne se dresse une petite gare couleur moutarde, rendant hommage à la Maison Troisgros, une institution qui depuis près d’un demi siècle détient trois étoiles Michelin et reste la fierté de tout les Français. Bien que plusieurs ignorent le nom de cette ville de 30 000 habitants, tous en connaissent son chef. Il y a quelques années, cette même gare arborait fièrement le saumon; le fameux plat qui a permis à la maison de recevoir ses étoiles 42 ans auparavant. Une sculpture de quelques douzaines de fourchettes, au centre d’un rond point, indique le chemin vers les purs délices culinaires.

Maison Troisgros

Lorsqu’on pénètre dans la maison, le décor est somptueux, riche mais également épuré et hyper chaleureux: un accueil hors du commun. On traverse les deux salles à manger, pour contempler l’endroit où la magie opère. Au simple coup d’oeil de cette cuisine, on comprend précisément pourquoi l’institution mérite les éloges et conserve ses étoiles depuis tant d’années: époustouflante!

Cuisine Maison Troisgros

C’est ensuite vers le “lounge” pour l’apéro: coupe de champagne et amuses-bouche: charbon de châtaigne à la truffe, sablé de parmesan et betterave marinée, et tomate chinoise. Ça commence bien 😉

Apéro: Troisgros

Michel Troisgros se présente, et explique le menu qu’il a préparé pour nous: “J’espère que vous aimez la truffe…” Wow, je suis au paradis!!!!!

 

Maquereaux, gelée de rhubarbe, citron caviar

Nous nous asseyions à table. Dès la première bouchée, c’est une explosion de saveurs. Deux petits morceaux de filet de maquereaux cuits vapeur, sur une gelée de rhubarbe rose pâle, avec quelques perles de citron caviar. Le poisson est fondant, et l’ensemble surprend par sa fraîcheur en finale. Autant un délice pour les papilles que pour les yeux.

S’en suit un carpaccio de saint-pierre enveloppant des fines lamelles de truffes noires, avec zestes d’orange. Une poudre de câpres séchées et un filet d’huile d’amande et de jus de citron viennent compléter la personnalité du plat, procurant ainsi une multitude de textures et une complexité de goûts insoupçonnés de prime abord. Éclatée! Le parfait équilibre entre l’amertume, l’acidulé, le sucré et le salé.

Le maître d’hôtel revêtant des gants blancs tire un chariot. Dessus, une cloche en verre préserve la truffe blanche d’Alba aux arômes enivrantes. Le serveur y dépose ensuite deux assiettes: des mezzaluna aux potimarrons. À l’aide d’une mandoline, le maître d’hôtel recouvre le plat d’une fine couche de truffe. Pour couronner ce spectacle fort amusant, l’homme aux gants blancs verse une émulsion mi-crémeuse à la truffe d’Alba, avec une petite note acerbe.

L’été des indiens

Notre palet continue à voyager, cette fois vers “l’été des indiens”: un rouget aux trois beurres: poivrons et paprika fumé, oseille et citron, poivron jaune et curry. Ce plat a de l’âme: une laque impeccable et précise qui rappelle une oeuvre d’art. Moelleux, délicat et toujours légèrement acidulé: l’évolution dynamique du plat est ponctué par chaque bouchée. 

S’en suit l’homard pochées au beurre, nappé d’une sauce aux petits fruits rouges. Cuit à la perfection, le goût mordant des baies est édulcoré par la chair sucré et onctueuse du crustacé: un contraste délicieux!

La pièce de résistance: le carré d’agneau brûlé servi avec croque-jardinier. Et oui, brûlé; je plonge! Recouvert d’une fine couche de yaourt calciné, le carré d’agneau a (par magie!?!) une cuisson irréprochable: à point! L’enveloppe de cette viande tendre rappelle le “crispy” du croque-jardiner…

 

Carré d'agneau brûlé

Vient ensuite la dégustation des fromages d’artisans régionaux. Deux desserts: dim-sum à la crème pâtissière avec jus de raisin, et en finale une tourte au chocolat avec poire pochée au gingembre. Miam!

Sans excès, toujours justement dosé et contrasté, on nous vend du rêve! Cette philosophie qui amène le client à vivre l’éveil des sens en crescendo est le produit d’une cuisine avide, légère, simple, intègre, et étroitement liée à ses fournisseurs.

 

 

Un pensée pour Santamaria

Aujourd’hui, l’Espagne est en deuil.

Des visages teintés de tristesse, le drapeau de la Plaza Major ondule dans le vent, et le nom de Santamaria résonne dans les petites rues étroites de Sant Celoni.

Aujourd’hui un grand chef s’est éteint, laissant derrière lui des brigades à Madrid, à Barcelone, à Toledo, et à Signapoure. Mon homme en fait parti.

Santi Santamaria c’était la Catalogne en bouche: fière et généreuse. Connu pour ses plats créatifs aux racines locales, il défendait une cuisine contemporaine, sur des bases classiques, avec une vraie “typicité et identité”.

Aujourd’hui, Sant Celoni témoigne de cet héritage culinaire.

Foie Gras en croûte de sel- Santi Santamaria

Poisson du jour - Can Fabes

Poisson du jour - Can Fabes

Écrevisses et onions confits

Santi Santamaria: fils de paysans, autodidacte, trois étoiles au guide Michelin.

Santi Santamaria

Nos pensées sont avec la famille Santamaria, et leurs amis.

L’art, c’est la gymnastique de l’esprit

Un peu loin dans le temps…Mais bon, il y a certaines paroles qui nous marquent. C’est lors de mon séjour à Roanne, petite ville au sud-ouest de la capitale culinaire de la France (Lyon), que j’ai entendu une phrase qui me revient si souvent en tête:

“L’art, c’est la gymnastique de l’esprit. C’est accessible à tous!”

J’assistais alors à une conférence sur le design culinaire et alimentaire.

Depuis sa naissance il y a 10 ans, on constate que cette discipline créé par Marc Bretillot, professeur à l’Ecole supérieure d’art et de design de Reims (ESAD), croît en popularité.

On ne le retrouve pas nécessairement au Québec à moins d’aller chez Toqué, au Club Chasse&Pêche, au 357C, ou à L’eau à la bouche. Quoi qu’il en soit, on fait toujours des efforts pour tendre vers l’esthétique culinaire, reste qu’il y a toujours une  étape à franchir… L’explosion d’émissions tel Top Chef, Hell’s Kitchen, Master Chef, Cake Off, .., démontre que la cuisine est “in”, et à en voir la réaction des juges, malheureusement comme c’est le cas dans plusieurs formes d’art, la matière devient secondaire au visuel…

Là où je voulais en venir, c’est qu’heureusement il y en a qui ont compris! L’exemple des maîtres tel Adria, Blumenthal, ou Achatz. Je lève mon chapeau car ce n’est certainement pas au détriment de la saveur de leurs plats. Maîtriser, ensuite vous pourrez vous amuser.

Ferran Adria's dessert soup

Au bas de l’échelle, il y a aussi ceux qui prétendent faire du design culinaire… (c’est méchant, je le sais… )

Manger avec les yeux c’est bien… Seriez-vous donc prêts à payer plus cher pour un produit design?

Le design culinaire présente un troisième joueur qui ne laisse certainement pas sa place. Celui qui refuse le moléculaire, préférant minimiser les manipulations que l’on apporte à l’ingrédient. L’autre vrai talent, l’envers de la médaille: respecter le produit, maîtriser l’équilibre des saveurs, l’harmonie visuelle et amener le tout à nous raconter une histoire: NOUS FAIRE VIBRER!

Au fil du temps : collaboration Etchebest-Bourré

L’art, comme nous le savons tous, est subjectif. Évident que son interprétation diffère selon les gens… Mais à savoir maintenant: Que voulez-vous?

Manger ?

Liverpool House 0179

Contempler, admirer l’assiette devant vos yeux?

Huîtres: Chez Alex

Vous laisser guider et séduire par tous vos sens?

Terrine de légumes: Maison Trois Gros

Bon appétit!

Need a chocolate fix?

So I’ve been travelling since early October 2011 because I’ve decided to share an adventure with a man, who is slowly making his way into becoming a fellow Michelin Star chef. Not tomorrow, but I’m guessing that with his talent, it won’t take more than six years. In the meantime, I’ve been keeping busy by surfing the net, doing some contract work here and there, reading girly novels I never dreamed of picking up (maybe after all I have a really girly side I just can’t ignore, or maybe it’s just because I’m missing the girl drama), and testing out the coffee in Roanne, Lyon, Paris, the Aachen train station (that’s in Germany), Barcelona, Sant Celoni, and Montreal…

My diet/exercise routine has gone completely down the drain, as I’ve been eating on average 8 course meals once a week (which clearly explains packing on 5 extra pounds….) And the thought has recently dawned on me to baptize this year as a Master’s degree in “Refining the pallet”. Thinking that it’s actually a very good idea! But a little bit more on that later 🙂

Speaking with one of my best friends yesterday (thank god for the internet and eliminating the distance between people around the world) reminded me that I miss their presence, and the time we spend together… Whether it’s talking while drinking tea, hiking up some little mountain and trying to raft down it, getting ridiculously drunk and almost getting egged, or dancing to our favorite song (we might have more than one a week, but it’s our FAVORITE SONG!!!). I know Montreal’s had a brutal snow storm, (haha! I’m under the spanish sun, enjoying the 15 degrees celsius weather, jealous much?!?), and what better to make a girl smile than a chocolate fix! So invite your gals over and spend some quality time bingeing and gossiping; the only excuse you really need is: “Just because!”

The first recipe is a basic chocolate ganache tart. But for the ones who feel like getting a little fancier and spending some extra time in the kitchen, and really impressing your guests,  below is my famous choco-pear tart which we invented during a cook-off we had with friends in Roanne. Oh and PS: Don’t complicate your life, just buy the ready-made and frozen pie crust!

Chocolate ganache tart:

What you’ll need:

  • Pie-crust
  • 1 tbsp of sugar
  • 250 g heavy cream
  • 250 g chocolate

Preheat oven to 350F and insert your pie crust. Follow the instructions on the box (i.e let it cook for the time they recommend). In a saucepan, heat up one cup of 35% cooking cream on medium-low. Stir in 1 tablespoon of sugar, and 250 g of your favorite color chocolate (dark, 70% or more… do white chocolate if it floats your boat, but no sugar in that case…If you’re feeling extra naughty, use Toblerone), until melted. Set aside to cool. Remove your crust from the oven and let it cool. Pour in your warm ganache mixture. Place in refrigerator and let it cool until it sets (about 2 hours). Enjoy!

Choco-pear tart:

What you’ll need:

  • Pie-crust
  • 1/2 vanilla bean
  • 4 pears
  • 300 g sugar
  • 1 litre of water
  • 250 g heavy cream
  • 250 g chocolate

Cook your crust and let it cool! Peal the skin off of your pears and set aside.

In a saucepan, bring 1 L of water to boil, with 300 g of sugar and the vanilla bean (this is a “sirop simple”). Reduce heat to medium-low, add in pears and cook them for about 45 minutes. Once your pears are cooked, remove them, let them cool and cut into slices.

For your chocolate ganache, follow the steps as indicated above.

Place your pear slices in your crust and pour the ganache over. Place in fridge and let it set (again about 2 hours). Voilà!

Une table qui en vaut le détour

Merci à tous ceux et celles qui m’ont incité à écrire! Voici donc une table à ne pas manquer, si jamais vous êtes près de Genève…

C’est vers 5h00 du matin, avec un morceau de baguette sous la dent et un café-crème en main, que nous prenons route vers Genève. Un trajet qui requiert trois heures, mais pas le temps de s’ennuyer sur les routes sinueuses et très embrumés de la région du Rhônes-Alpes.

Les nuages finissent par disparaître pour dévoiler un paysage à couper le souffle: les Alpes au loin, et le lac Léman devant séparant la campagne frontalière, la Haute-Savoie, de la Lausanne.

Un petit arrêt à l’hôtel pour y déposer nos bagages et direction centre-ville.

Un long week-end à Genève suffit pour y voir tout ce qu’il y a de plus beau et de plus intéressant: le fameux jet d’eau près du port de Genève, l’horloge en fleur, le centre-ville avec toutes les boutiques de luxe, les clubs, et le Vieux-Genève qui reste l’endroit de prédilection des Genevois pour l’apéro en fin de journée sous les chauds rayons du soleil. Le meilleur, c’est qu’en tant que  Montréalais, on ne s’y sent aucunement dépaysé, avec des noms de brasseries si familiers tel  “Le Pied de cochon”, et les bars à vin tels la “Buvette à Roger” qui reprends des airs à Simone…

Voilà une première journée terminée et une autre adresse à noter comme “incontournable”. La dégustation du menu “Exploration” au restaurant Ô Flaveurs du Château de Chilly à Douvaine: Wow!

Le restaurant Ô Flaveurs était d’ailleurs mon premier étoilé Michelin!!! et c’est certainement une table qui en vaut le détour pour tant de raisons. Un service impeccable, des plats savoureux avec une très belle évolution, et un accord met-vin soigné. Autant de plaisir pour les papilles que pour les yeux.

Dès l’apéro, je suis émerveillé par le travail de réflexion qui entre dans la composition de chaque service. On débute avec une version réinventé du kir royale: champagne et hibiscus confite, puis des amuses-bouches: légumes miniatures sur mie de pain à l’encre de sèche, beurre aux anchois.

L’exploration se continue côté mer: l’huître crue, avec gelée au yuzu, et crème fraîche, qui amène un parfum intense et une touche d’acidité agréable à l’huître iodée, le tout se termine en douceur grâce à la crème… j’en aurais mangé toute une douzaine!

Par la suite, un pétoncle avec une fine lamelle de truffe d’alba, et bétrave jaune, dans une émulsion à la truffe.

Ensuite, écrevisses confites au beurre, réduction d’hibiscus, et émulsion à la pomme granny-smith: sucré, salé, acide, beurré. Je suis aux anges!  Magret de col-vert, sauce salmis, tian de pomme de terre et cuisse confite, quartier de pomme et pamplemousse rôtis, chip de pomme de terre…. 

Pour couronner le tout, le repas se termine par une déclinaison de pomme verte avec un sorbet foin (et oui, le foin!) et hibiscus: si rafraîchissant, et un vrai régale pour ceux qui ne sont pas trop amateurs du chocolat!

En somme, une utilisation inattendue, presque osée de certains produits, mais une exécution parfaite qui nous laisse en haleine jusqu’à la fin de chaque service.

Je retiens que lorsqu’un projet est conçu dans l’amour, que les gens qui y travaillent sont des passionnés, et que le respect et l’écoute règnent, le résultat est phénoménal!

Merci au chef Jérôme Mamet, et à sa charmante femme Agnès pour une soirée mémorable, l’expérience restera à jamais gravée dans mes souvenirs.

De la fourche à la fourchette

Depuis trois semaines, je vis à la française. À chaque matin, j’achète ma  baguette, mon croissant ou un pain au chocolat chez le pâtissier du coin.  L’après-midi, j’ai rendez-vous avec mon espresso sur une terrasse avec vue  sur la Place Victor Hugo, la mairie ou le canal, en observant les piétons.  Samedi, mardi et vendredi avant-midi, je passe par le marché négocier avec les marchands de fruits et légumes, parfois le poissonnier, et j’en ressors toujours avec une nouvelle découverte. Le soir, il m’arrive d’aller chez le  boucher.

Pas étonnant que cette réputation d’excellence des aliments les suit partout; la place d’honneur est réservé aux bio, la vocation: “eat local, buy  local, be local”.

Une réalité qui semble impossible au Québec, mais pourtant ne devrait pas l’être!

Roanne, c’est un petit village dans le département Rhônes-Alpes.Un climat semblable, une terre aussi… ce qui change c’est la mentalité. Agriculteur, éleveur bovin, boulanger, pâtissier, cuisinier: ce sont des métiers de passionnés, des métiers nobles, des artisans qui gagnent le respect de la population et sont essentiels à l’économie locale.

C’est donc sur une grande note que se termine le mois d’octobre à Roanne, un mois où la gastronomie et les produits de la terre sont mis de l’avant:

D’abord avec le festival Roanne Table Ouverte: à déguster! Des ateliers de cuisine, des avant-midis “Savoir et saveurs” durant lesquels on s’instruit et on goûte, des dîners spectacles, des rencontres enrichissantes..

Ensuite avec la Fête du charolais du 22 au 24 octobre: pour mettre en contact consommateurs et producteurs.

 

Des bêtes d’une taille impressionnante: on les juge évidemment sur leur gabarit, mais également sur l’omniprésence des muscles, leur forme carré, leur capacité à produire de lait, etc…C’est la promotion de la viande bovine et de tous les acteurs qui y sont reliés. Enfants, jeunes adolescents, ainsi que gens de l’industrie sont au rendez-vous.

Évidemment, qui dit “fête bovine” dit également dégustation. Des kiosques avec fromages fins, de saucissons, des bavettes grillés et de la joue de boeuf à la bourguignonne… un vrai régal!

À savoir que la ferme Loire compte également deux vergers: les coteaux du Jarez, avec la production de cerise et les coteaux du Pilat où la production est la pomme; et que la viticulture tient une place non négligeable avec 5 appellation d’origine contrôlée (vin)… Les dégustations de vins et liqueurs de la région étaient donc également au menu.

On instruit, on valorise et on fête: voilà donc comment mousser l’intérêt pour la bouffe local!

Qui aurait cru!?! Un an, trois maisons, trois étoiles

Je suis très consciente que la discipline qui est requise pour écrire n’a vraiment pas été mon fort ces derniers temps et voici pourquoi.

Qui aurait cru!?!

Huit ans après que nos regards se soient croisés en cuisine, moi serveuse, lui entre-métier, je laisse tout derrière: boulot, appartement, amis, famille, mon pub de quartier avec tant de soirées d’été arrosées (merci Gen!) et pourquoi? Pour vivre une des expériences les plus déstabilisantes et, je l’espère, enrichissantes, de mes 27 années de vie.

Décision impulsive, clairement! Mais qui n’ose rien, n’a rien. Suivre mon coeur, être opportuniste, et vivre d’amour et de liberté… oui mais encore il faut être réaliste! Vivre à voyager et à manger, si seulement c’était possible… Vivre à travers les apprentissages de mon homme, à travers mon palais, et à travers les découvertes culinaires que nous ferons ensembles, ça oui!

À vous d'y voir l'évolution....

De la gastronomie comme celle-ci, plusieurs en ont déjà rêvé. Un an, trois maisons, trois étoiles, trois cuisines bien différentes, et ce, sur deux continents séparés par un océan.

Notre périple débute à Roanne, en France, dans la Maison Trois-Gros: la passion et l’art culinaire transmises de père en fils sur trois générations. Suivra ensuite l’aventure méditéranéenne, et la gastronomie selon Santi Santamaria à Can Fabes, Sant Celoni, près de Barcelone en Espagne. Finalement, l’été sera caliente en Californie, à Napa Valley, avec le “godfather” de la cuisine américaine, Thomas Keller, au French Laundry.

Une multitudes de péripéties à venir… À vos assiettes les amis!

Breakfast of champions

I’ve never been one to say ‘no’ to a breakfast date, but once you’ve had a taste of the following you’ll never leave your bed again for bacon, eggs and potatoes for a Sunday brunch in an overcrowded neighborhood joint!

The ingredients:

  • A loaf of farmhouse bread
  • A bunch of green asparagus
  • A bunch of your favorite mushrooms
  • Smoked duck
  • Brie cheese (or camembert… nothing too strong)
  • An egg
  • Olive oil
  • Maple syrup (or honey)
  • Old fashioned mustard
  • Salt and pepper

A new take on a one-sided BLT

How to do it:

Preheat oven at 350. In the meantime, cut the your asparagus into inch long  pieces, slice your mushrooms, and cut a few thin slices of cheese.

In a small bowl, whisk a teaspoon of mustard and olive oil. Salt, pepper and sweeten with the maple syrup to taste.

In a medium pan, heat about the tablespoon of olive oil. Add in mushrooms and cook for about 4 minutes until the edges are crispy. Add in the asparagus and cook until bright green. Salt and pepper to taste.

Drizzle some olive oil on your slice of bread and pop into the oven until it gets golden (about 5 minutes).

In a small cooking pot, add water and  a little vinegar, salt your water and bring to a boil. As soon as little bubbles start forming, create a swirl in the water by using your spoon’s handle , gently crack open your egg into the centre of your swirl and  lower the heat to med-low. In approximately 3 minutes, you’ll have an egg, poached to perfection! Remove it from the water and put it aside (if you have a small sieve, that’s even better!).

Remove your bread from the oven, garnish with your veggies, cover with your slices of cheese, layer your smoked duck, drizzle some of the maple-dijon dressing on top, place your poached egg over it all and ENJOY!

I’d love to get some feedback, so let me know how things turn out!